2 - Nombre de collectivités impliquées, profils et modes d’interventions

En 2020, 32 collectivités ont investi dans une politique d’aides au cinéma et à l’audiovisuel, soit deux de moins que l’année précédente. Pour autant, il ne s’agit pas d’un désengagement de celles-ci mais bien de ce que l’on peut qualifier de « pause administrative » en lien avec la crise sanitaire du Covid-19.

En effet, le département des Alpes-Maritimes et le Ville de Nice ayant annulé leurs commissions respectives pour l’année 2020, aucun projet n’a été soutenu par ces collectivités. A contrario, le département de la Sarthe, absent lors de l’analyse des données 2019, est de nouveau intégré dans le panorama.

Au total, on retrouve donc les collectivités suivantes : 17 Régions, 10 Départements, 2 Métropoles (Aix-Marseille Provence / Conseil de territoire du Pays de Martigues et Toulouse), 1 Euro-métropole (Strasbourg), 1 Ville (Paris) ainsi que la structure privée Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma.

Quels profils ?

25 collectivités sur les 32 recensées gèrent et attribuent administrativement les aides dans le cadre d’une mission ou d’un secteur au sein de leur direction de la Culture. Pour quatre collectivités, le fonds d’aide est géré au sein d’une structure extérieure : 

  • une association gère le fonds pour le compte de la Région : Pictanovo (Hauts-de-France)
  • une société anonyme : Auvergne-Rhône-Alpes-Cinéma
  • un établissement public de coopération culturelle : l’agence Ciclic en Région Centre-Val de Loire.

Six collectivités gèrent le fonds d’aide en interne, tout en s’appuyant sur des structures extérieures spécialisées dans le secteur : ALCA en Nouvelle-Aquitaine, Agence Film Réunion, Normandie Images en Normandie, Citia en Haute-Savoie, Magelis en Charente, Cinémas 93 et Périphérie en Seine-Saint-Denis.

Quels modes d'intervention ?

La quasi-totalité des fonds de soutien français intervient en subventionnant les films. Seules deux collectivités ont un mode d’intervention différent : Auvergne-Rhône-Alpes-Cinéma et Pictanovo pour les Hauts-de-France interviennent comme coproducteurs des œuvres soutenues. De manière ponctuelle ou pour quelques cas particuliers, certaines collectivités peuvent soutenir des projets sur le principe d’une avance remboursable ou par le biais d’achats de droits de diffusion.