— Publié le 25/04/2024

"Le Temps du voyage" de Henri-François Imbert à la rencontre des spectateurs

Séance rencontre, le 15 mai à Tours

En sortie nationale en salle et en diffusion sur Bip TV à partir du 24 avril 2024, le long métrage documentaire Le Temps du voyage de Henri-François Imbert part à la rencontre des spectateurs. Une séance rencontre avec le réalisateur est organisée par Sans Canal fixe aux cinémas Studio de Tours le mercredi 15 mai à 19h45.

L'histoire : Des milliers de Tsiganes, pourtant de nationalité française, furent ainsi maintenus dans ces camps jusqu'à la fin de la guerre, dont plus de 700 enfants et 500 adultes au Camp de Jargeau, dans le Loiret. Dépouillés de leurs biens, les Tsiganes eurent alors à reconstruire leurs vies après ces cinq années d'emprisonnement. À partir de ce fait historique, le cinéaste a rencontré des personnages des communautés gitanes et manouches. Ensemble, ils retissent les fils de la mémoire et questionnent le présent des Tsiganes aujourd'hui.

Le réalisateur accompagne la sortie nationale en salle de ce nouveau long métrage Le Temps d'un voyage et sera présent en région Centre-Val de Loire, à Tours, pour la soirée de clôture de saison de la programmation de Sans Canal fixe. Henri-François était venu à l'ouverture de saison de l'association pour la diffusion de son premier long métrage en version restaurée, Doulaye, une saison des pluies. Rendez-vous le mercredi 15 mai à 19h45, aux cinémas Studio de Tours. 

A noter que No pasaran, album souvenir, présenté il y a 20 ans à la Quizaine des réalisateurs, ressort aussi en version restaurée, l'occasion de découvrir la filmoraphie de ce réalisateur rare. Ce film et Le Temps du voyage se rejoignent se répondent sur la thématique de l'internement des Républicains espagnols et des Tsiganes, en France, au cours de la Seconde Guerre Mondiale.

Le Temps du voyage, un film documentaire de Henri-François Imbert produit par Alter Ego, coproduit par bip TV, à été soutenu par Ciclic et la Région Centre-Val de Loire en partenariat avec le CNC.

Le 15/05/2024 à 19:45
séance rencontre
Les Cinémas Studio, 2 rue des Ursulines, 37000 Tours

L’origine de ce film se trouve peut-être dans une chanson de Jean Ferrat, Les derniers Tsiganes, que j’écoutais enfant, et qui commençait par cette phrase : "Ç’en est bien fini, ne nous verrons plus, de l’Andalousie les gitans venus...". Le refrain m’impressionnait particulièrement : "Et la liberté, femme de gitan, tombe poignardée sous l’effet du temps, le ciel se fait lourd, les roses se fanent, nous vivons le temps des derniers Tsiganes".

En grandissant, j’ai découvert peu à peu de qui parlait cette chanson, et au fil des années, j’étais de plus en plus attentif à la présence des Tsiganes. Un jour, j’ai assisté à une visite - conférence du Camp de Jargeau dans le Loiret, l’un des trente Camps dans lesquels les Tsiganes ont été enfermés en France pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce jour là, j’ai compris que je pouvais partir à tout moment de l’internement, pour m’approcher enfin des Tsiganes, qui n’avaient cessé de m’attirer.

Propos de Henri-François Imbert tirés du dossier de presse Le temps du voyage. 

 À propos de Henri-François Imbert 

Né à Narbonne en 1967, Henri-François Imbert réalise depuis trente ans des documentaires, qu’il produit et distribue de manière indépendante et artisanale avec la société de production Libre Cours, qu’il a créée en 1992.Après des réalisations en Super 8 sur le mode du journal filmé, il réalise un premier court métrage documentaire avec le créateur d’art brut André Robillard en 1993, André Robillard, à coup de fusils !, puis le moyen métrage Sur la plage de Belfast, en 1996. Il reçoit la Bourse de la Villa Médicis Hors les Murs en 1997, et le Grand Prix Télévision de la Découverte de la Scam en 1997, ainsi que plusieurs prix dans les festivals internationaux. Il poursuit par la réalisation de son long métrage No pasaràn, album souvenir, sorti en 2003 et présenté à la Quinzaine des réalisateurs  du Festival de Cannes.En 2005, il soutient une thèse sur le cinéaste sénégalais Samba Félix N'Diaye. Il est enseignant au Département Cinéma de l'Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis depuis 1999.