— Publié le 08/03/2023

La réalisatrice Anaïs Enshaian présente 2 documentaires à la MCB

9 mars, 20h15, cinéma de la MCB

Rendez-vous jeudi 9 mars au cinéma de la Maison de la Culture de Bourges pour une séance avec la réalisatrice Anaïs Enshaian. 2 films documentaires seront présentés dont le récent La Vénus de Lespugue et Restaurée soutenu par Ciclic Centre-Val de Loire. 

1 soirée, 2 films et 1 rencontre : une occasion unique de découvrir le travail de la réalisatrice béruyère Anaïx Enshaian. Après un beau documentaire autour de sa mère, restauratrice d'oeuvres d'art fascinée par la sculpture préhistorique de la Vénus de Lespugue, Restaurée, Anaïs Enshaian consacre un nouveau documentaire à cette Vénus qui a inspiré nombre d'artistes. La soirée "Fenêtres sur le doc" de la Maison de la Culture permettra de s'intéresser à cette histoire de l'art et de découvrir des oeuvres et à des personnalités. Les projections seront suivies d'une rencontre avec la réalisatrice. 

LA VÉNUS DE LESPUGUE d'Anaïs Enshaian
L'année 2022 marque le centenaire de la découverte de la Vénus de Lespugue, un joyau en ivoire de mammouth, haute de 14 cm. Elle a été retrouvée aux pieds des Pyrénées par un médecin passionné d'archéologie, alors presque aveugle ! Datée de 25 000 ans avant notre ère, la sculpture avec ses courbes généreuses, ses fractures et sa construction mathématique, a inspiré notamment des artistes comme Pablo Picasso ou Alberto Giacometti.

Avec Nathalie Rouquerol, historienne de la préhistoire, qui habite à quelques centaines de mètres de la grotte où la figurine a été retrouvée, nous partons à la rencontre de plusieurs personnalités qui vont essayer de nous éclairer sur le mystère de cette sculpture véritable « Joconde du Paléolithique ».

RESTAURÉE d'Anaïs Enshaian
Ma mère, Marie-Christine Enshaian, était restauratrice d'oeuvres d'art. Elle restaurait des monstres sacrés comme Picasso, de Vinci, Hokusai.

A l'aube de sa mort, elle me fait part de son regret : avoir mis la création de côté pour restaurer les œuvres des autres. Elle me confie aussi cette idée saugrenue : la tumeur qui s'étend en elle est une Vénus du paléolithique ; étrange symbole. Si ce film est une manière de rendre hommage au métier de restaurateur d'œuvres, il me permet aussi de prolonger le dialogue que j'avais avec ma mère autour du rapport à la création. C'est en allant de Lespugue jusqu'au Japon, à la rencontre de plusieurs femmes, restauratrices, créatrices, tantôt disciple, tantôt amie, que les multiples facettes de ma mère se dessinent.