— Publié le 28/09/2022

Sigma

Julia Deck

Éditions de Minuit, 2017, 240 pages, 17,50€

La rumeur de la redécouverte d'un chef d'oeuvre disparu et de son potentiel éminemment subversif met en branle les agents de la mystéireuse organisation internationale Sigma. Ce livre-puzzle répond aux codes du roman d'espionnage et fait se croiser une galerie de personnages hauts en couleurs : banquier amateur d'art, star montante de cinéma, éminent professeur, etc. Tous sont étroitement contrôlés par les redoutables espions de Sigma, du moins le pensent-ils.

Extrait

Sigma, opérations helvétiques, pour Sigma, direction exécutive, Berne, le 15 mars, 17:50

Nous apprenons qu'une oeuvre disparue du peintre Konrad Kesslen referait surface aux alentours de Genève. Depuis la fin du siècle dernier, notre Organisation tente de contenir l'influence de cet artiste subversif. Mais sa renommée ne cesse de croître malgré nos efforts, et la réapparition d'une pièce maîtresse risque d'augmenter encore son pouvoir de nuisance. Sauf avis contraire, nous activons nos réseaux afin que la réception publique de l'oeuvre se déroule de manière conforme à nos critères.

Ressources

Sur le livre

à lire

"Pré-rentrée : Sigma de Julia Deck" et "Julia Deck : « La normalité est une fiction sociale » (Le grand entretien)", Johan Faerber, Diacritik, septembre 2017

"Julia Deck, l’ombre de l’art", Fabienne Lemahieu, La Croix, 14 septembre 2017

"« Sigma », le roman d'espionnage arty de Julia Deck", Philippe Chevilley, Les Échos, le 11 septembre 2017

à écouter

"Julia Deck : « Il y a une parenté entre le métier de l’espion et le métier du romancier »", Le reveil culturel, Tewfik Hakem, France Culture, 13 novembre 2017

Sur l'autrice

à écouter

"Julia Deck", Hors-Champs, Laure Adler, France Culture, 30 juin 2015

Pour aller plus loin

à écouter

"L'art est-il encore subversif?", Vincent Souriau, Radio France Internationale,1er février 2017

Julia Deck est née en 1974 à Paris. En 1991, après des études de Lettres à la Sorbonne et un mémoire consacré à "La princesse de Clèves", elle part vivre un an à New York où elle obtient de petits boulots dans l'édition. Après avoir été responsable de communication dans plusieurs groupes, elle quitte sa fonction en 2005 pour se consacrer à l'écriture. En 2012, elle publie son premier livre Viviane Elisabeth Fauville aux Éditions de Minuit. L'accueil du livre en fait l'une des révélations de la rentrée. Après Le triangle d'hiver en 2014, elle publie Sigma en 2017 - toujours aux éditions de Minuit.