Jamais comme la première fois ! - Ateliers

Le documentaire animé, de la théorie…

Il serait intéressant de demander aux élèves après la séance si Jamais comme la première fois ! est une fiction ou un documentaire. On étudiera ensuite précisément ce qui relève du document (prise de vues réelles, discours des personnages) et ce qui relève de l’imaginaire du réalisateur et de la fiction (les voix des comédiens, la mise en image, la musique…).
On se demandera ensuite si le choix de cette forme fonctionne bien avec le sujet choisi. Est-ce que l’aspect imaginaire nous met à distance ou au contraire nous rapproche des personnages et de leur récit ? Est-ce que l’animation rend moins crédibles ces quatre histoires ?

Pour beaucoup, un documentaire, qui plus est en court métrage, n’est pas un (vrai) film, ce terme étant réservé au cinéma de fiction. Or le travail effectué précédemment aura montré que la forme du documentaire animé brouille les cartes et permet de battre en brèche cette idée reçue. On est clairement plongé dans l’imaginaire du réalisateur, dont la présence dans la mise en scène est très marquée. Les élèves pourront ainsi faire le constat que le documentaire c’est autant du cinéma que la fiction et qu’on peut aussi y raconter des histoires suscitant l’émotion du spectateur.

… à la pratique

Les élèves pourront choisir une question à poser par exemple sous forme de micros-trottoirs. En fonction des témoignages récoltés, ils réfléchiront ensuite au type d’animation et de mise en scène qui conviendrait le mieux à chacun, en fonction du contenu du témoignage et du ton qu’ils souhaitent adopter. Les questions à se poser pourraient être :

- Avec quelle technique mettre le témoignage en images ?
- Qu’est-ce qu’on laissera sous forme orale et qu’est-ce qu’on mettra en images ? Par exemple : est-ce qu’à l’image on fera figurer l’interviewé ?
- Est-ce qu’on ajoutera des éléments non contenus dans l’interview et complètement imaginaires ?