Jour a vaincu la nuit (Le)
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À propos de Jean-Gabriel Périot
Pourquoi filmez-vous ?
Filmer, c’est peut-être une tentative de retenir le temps, de faire perdurer à l’intérieur d’une image, tout le processus qui a conduit à créer cette image en particulier. Le plus important pour moi dans l’exercice du cinéma, c’est le travail nécessaire, tout autant solitaire que collectif, qui permet à partir d’un premier faisceau de pressentiments d’aboutir à un film achevé. Filmer en tant que tel n’est qu’une étape de ce travail, c’est un moyen et non une fin, mais c’est l’étape de travail qui permet de donner une forme, une figure, à tout ce que l’on a traversé jusque-là mais qui n’était encore que matière fragmentaire.
Son parcours
Né en 1974 en France, Jean-Gabriel Périot réalise de nombreux films à la frontière entre le documentaire, l’animation et l’expérimental. Il construit souvent à partir d’images d’archives (films, photographies…) préexistantes. Dans les années 2000, il réalise de nombreux courts métrages dont Eût-elle été criminelle…, Nijuman no borei (200 000 fantômes), Le jour a vaincu la nuit, Entre chiens et loups, L’art délicat de la matraque… Ces films ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux. Son premier long métrage, Une jeunesse allemande, a fait l’ouverture de la section Panorama au festival de Berlin en 2015. En 2019, il réalise son deuxième long métrage, Nos défaites, une expérience avec des élèves d’un lycée parisien autour du cinéma militant de Mai 68.
Source : Transmette le Cinéma, l'Acid
